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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 08:07

Le terme "lapin" a toujours été associé à la fraude, la resquille.

 

Dans le temps "poser un lapin", signifiait ne pas payer une femme de petite vertu après qu'elle eut vendu ses charmes. On parle d'abord de "poseur de lapin" en référence aux lapins disposés dans les machines dans les foires, qui paraissent faciles à gagner mais que l'on arrive jamais à attraper! Aujourd'hui "poser un lapin" signifie ne pas se rendre à un rendez-vous sans prévenir la personne. Cette signification moderne dériverait d'une expression populaire dans le monde étudiant du XIXème siècle, "faire poser ou laisser poser quelqu'un": faire attendre, se moquer.

 

 

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 16:02

Nous avons là un savant mélange de différents mots utilisés dans le temps... Prenons les choses dans l'ordre!

 

"Courir quelqu'un" signifiait au XVIème siècle "importuner", "embêter".

 

Par ailleurs, au XIXème siècle le verbe "haricoter" signifiait marchander, pinailler pour peu de choses, être mesquin et près de ses sous en affaires; soit "importuner"!

 

Enfin, en argot un "haricot" n'est qu'autre qu'un orteil.

 

Pour résumer, en jouant sur le double sens du mot "haricot", nous obtenons notre expression: "tu commences à me courir sur le haricot!" ... qui sonne tout de même beaucoup mieux que les premières expressions qui nous viendraient à l'esprit pour exprimer l'agacement!

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 13:56

Ce petit espace entre les incisives supérieures porterait chance et bonheur à leurs heureux propriétaires! Mais pourquoi donc...?

 

L'histoire raconte que cette expression tire son origine du temps de Napoléon!

Lorsque l'armée napoléonienne recrutait, il était impératif que les soldats aient des incisives en parfait état, car ils devaient ouvrir leur poudrière avec les dents afin de recharger leur fusil qu'ils devaient tenir à deux mains. Tout ceux qui avait des dents écartées étaient alors réformés car inapte au combat... et ce, pour leur plus grand bonheur!

 

 

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 23:10
Un Gros-jean était un paysan; le terme a peu à peu pris une tournure péjorative. Un Gros-jean était quelqu'un de rustre, niais, bête. Dans cette expression, le mot "devant" signifie "avant" (en remontant quelques siècles en arrière au niveau de la langue française). Cette expression signifie mot pour mot qu'après explication, le Gros-jean ne comprenait toujours pas... donc il était aussi stupide avant l'explication, qu'après!

Ce serait La Fontaine qui aurait rendu populaire l'expression dans sa fable La laitière et le pot au lait.
Le terme Gros-Jean a été repris par plusieurs auteurs, en désignant toujours quelqu'un d'ignare, de stupide.
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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 10:10

Pourquoi cette nationalité plutôt qu'une autre?

Au XVIIème siècle, les turcs étaient considérés comme ennemis car incroyants, sanguinaires, violents. L'expression "fort comme un turc" provient sûrement de cette idée.
Dans les fêtes forraines au XIXème siècle, est né un nouveau jeu où il s'agissait de frapper le plus fort possible sur une cible à l'aide d'un maillet afin de mesurer sa force de frappe; au début, cette cible était décorée d'une tête de truc (tête enturbannée, image que les occidentaux avaient des turcs), symbole de force.

Depuis, l'expression "tête de turc" désigne celui sur lequel on s'acharne.

A lire: Bouc émissaire ou tête de turc?

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 18:07

L'explication la plus reconnue et probable date de la guerre 14-18. La cuiller à pot était une grosse louche qui permettait de vider rapidemment un récipient ou de servir un plat très vite... doù l'expression!

Il existe cependant une deuxième histoire, beaucoup plus romancée et donc beaucoup plus discutée... mais également beaucoup plus marrante. Cette expression viendrait du roi Antoine de Bourbon, roi de Navarre, vivant dans un château situé à Pau (eh oui!). Alors éloigné du château et de Jeanne d'Albret, la reine a donné naissance au futur roi Henri IV. Heureux d'apprendre la nouvelle, le roi Antoine de Bourbon propagea la nouvelle auprès de son entourage: "Messieurs, la reine nous a donné un petit prince en deux coups de cul hier à Pau!".

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